Certes pour une fois le soleil brille sur Glasgow, et aucun nuage à l’horizon, on pourrait même croire que ce beau temps va durer toute la journée. Mais en cette saison qui dit ciel dégagé dit aussi températures négatives, même pas peur, on enfile nos manteaux, nos écharpes et nos bonnets pour aller profiter des quelques coins verts de la ville.
1ère étape : le jardin Botanique
J’ai toujours adoré les serres botaniques, qu’il s’agisse de celles de Paris, de Bruxelles ou de Glasgow – voir l’article sur les serres royales de Laeken: avec leur infrastructure en acier, leur style franchement art nouveau, tout est fait pour qu’on se croit encore au XIXe, ambiance exposition universelle. Je me prends pour un explorateur, un Livingstone moderne à qui il suffirait de faire quelques pas pour se retrouver dans la civilisation occidentale sans trop de dangers.
Les serres de Glasgow ne sont pas les plus impressionnantes que j’ai vues et en janvier peu de fleurs pointent le bout de leur nez, mais les grandes serres tropicales donnent véritablement l’impression de s’enfoncer dans la jungle équatoriale africaine. Chaleur moite, gouttes d’eau qui tombent des plantes géantes et humides, et le chant des oiseaux qui se réchauffent en s’accrochant aux serres ajoute encore au tableau. Difficile de prendre des photos correctes dans ces conditions, l’objectif était sans cesse embué.
Avantage non négligeable de cette visite : apprécier la verdure tout en ayant bien chaud !
2e étape : ballade de long de la Kelvin River
La Kelvin River c’est la rivière qui longe l’université, celle sur laquelle les étudiants s’entraînent au canoë, et pour cause : le courant est fort et certains passages de rapides sont assez effrayants. Le long de la rivière, d’une rive à l’autre, se déploie un parc, paradis des coureurs du dimanche et des propriétaires de chiens, et qui mène du Botanic Garden au Kelvingrove park. De grands ponts enjambent la rivière mais hormis ces constructions humaines le reste de la ballade fait plutôt place à la nature – on y trouve même les ruines d’un ancien moulin industriel – et si on n’a vraiment pas chaud en cette après-midi d’hiver on peut supposer qu’au printemps, quand le soleil réchauffe le parc, on aurait bien envie de se poser là pour faire un petit somme, bercé par le roulis de la rivière.