Je vous avais promis qu’en ces jours frileux de janvier j’allais tenter de me réchauffer, et vous avec, en vous parlant d’un pays peu touristique et pourtant superbe, un pays où il fait très chaud l’été, un pays dépaysant: la Bulgarie.
Il y a assez peu d’articles de magazines de voyages ou de blogs qui parlent de la Bulgarie, à mon sens je ne connais que Jéromine de l’archivoyageuse qui y a consacré deux articles, pourtant ce pays gagne vraiment à être connu, même s’il comporte un gros défaut: les routes sont assez mauvaises, il ne faut pas avoir peur. Berceau des Thraces, les Bulgares ont vu s’installer sur leurs terres plusieurs civilisations allant des Romains aux Ottomans qui rendent le pays culturellement très riche. Des musées archéologiques et monastères, en passant par des paysages montagneux magnifiques, tout le pays est à voir et savourer et je vous incite fortement à vous y rendre dans les années qui viennent!
Je suis partie en Bulgarie en juillet dernier pour y rejoindre mon amie Margot qui y était alors en poste à Varna. Je suis partie sans appareil photo, sans savoir ce que j’allais y faire et presque sans un sou en poche – légère frayeur au départ puisque ma carte était bloquée, heureusement tout est très vite rentré dans l’ordre. Avant de vous faire des articles un peu plus détaillés de ce que j’ai pu voir et aimé là-bas je souhaitais faire, à l’instar de Mathilde, un debriefing sur ce voyage de huit jours, temps un peu court pour dire que je connais bien la Bulgarie, mais suffisant pour dire que je veux y retourner.








Puisque je suis partie sans appareil photo, ou plus exactement, puisque j’avais perdu le chargeur d’appareil photo juste AVANT le départ, les photos sont prises soit de mon téléphone, soit de Margot. Je les ai regardées un nombre incroyable de fois je ne parviens donc pas à me souvenir quelles photos sont de qui. Cette façon de voyager n’étais pas plus mal puisque j’ai mis en avant les instantanés en faisant avant tout des polaroïds, et en profitant davantage du moment présent. Je m’étais d’ailleurs coupée d’internet et de la France pendant ces huit jours pour me dépayser un peu. Une déconnexion qui a fait du bien.
PS: j’étais toujours autant addict en revenant bien sûr.